Ces mots font le plus souvent rêver.
Ils représentent trop souvent un idéal, un regret ou un espoir.
Pourtant ils intègrent tous en eux cette intuition de « ce qui est » et qui n’a pas de nom.
On court après le plus souvent, alors qu’ils sont là.
Partout.
Toujours.
Sans condition.
L’Amour, c’est cette connexion et cette énergie qui émanent de ce qui est.
Le Bonheur, c’est cet état qui fait qu’on est dans ce qui est.
La Joie, c’est lorsqu’on vit ce qui est.
La Paix, c’est lorsqu’on a reconnu qu’en fait il n’y a que ce qui est.
La Vie, c’est l’incarnation de ce qui est.
Mais on pourrait tout autant changer chaque mot dans chaque phrase !
Essayez !
En fait, on en revient toujours à la même chose.
Et dès qu’on va « plus loin », on prend le risque d’entrer dans le monde de l’identification et de la signification. Celui des croyances.
On en fait des arguments pour justifier ses croyances au sujet de « c’est comme ça que ça devrait être, c’est comme ça que ça devrait se passer ».
On les « prend pour soi ». On se les approprie ou on les rejette.
On veut les cueillir et en les cueillant, ils se fanent.
On leur en retire l’essence de leur parfum.
Restez-en à l’intuition que ces mots évoquent « en-vous ».
Soyez cette intuition.
( Extrait du livre « Présent » )