Des jours particuliers s’annoncent pour beaucoup d’humains sur cette planète.
Ce sont « les fêtes de fin d’année ».

Il a été décrété, il y a quelques siècles, par quelques humains, que ces quelques jours qui succèdent au solstice d’hiver marqueraient « la fin d’année ».

Et qu’ensuite on entamait une nouvelle année.
Et qu’il fallait le célébrer. Pour bien « marquer le coup ».

Alors, à chaque fois que cela survient, l’humain fait le point sur l’année passée et se projette sur l’année à venir.
Entre fierté et crainte.
Entre regret et espoir.

Dans un état d’excitation ou de tristesse.
Rarement dans la Paix.

* * * *

C’est un moment où les croyances et les émotions sont souvent exacerbées.

Et tout a commencé pour nous les humains actuellement « en vie » avec le Père Noël, le plus souvent.
On nous a fait croire gentiment et avec les meilleures intentions « qu’il existait », et puis ensuite on a dit à tous les crédules et naïfs : « Tu crois encore au Père Noël, toi ! ».

L’âge de raison – cet âge où on commence à devenir sérieux, coïncide souvent avec celui où on se rend compte que le Père Noël n’existe pas.
C’est, en fin de compte, peut-être une bonne chose de passer par cette initiation du renoncement à cette croyance enfantine primaire.

Le plus souvent on a bien aimé y croire.
On n’en veut à personne « d’y avoir cru ». 
C’était « magique », c’était si grisant d’avoir les yeux qui brillent et le cœur qui palpite.
C’est si attendrissant de voir aujourd’hui ces yeux qui brillent et ces cœurs qui palpitent.

On adore y croire et que les enfants y croient.

Cela ajoute de la magie à cette vie trop souvent ennuyeuse et « terre à terre ».

Et puis « après », quand on est grand, évidemment, on ne croit donc plus au « Père Noël ».

Nooooon …

On ne croit bien sûr pas que l’amour, c’est être aimé, considéré ou respecté ; qu’il se manifeste obligatoirement par un beau sapin bien décoré avec plein de cadeaux.
On ne croit pas que le bonheur passe par assouvir tous « ses » désirs.
On ne croit pas que l’argent ne fait pas le bonheur mais « qu’il y contribue ».

On ne croit pas que « le meilleur est à venir ».
On ne croit pas qu’avoir une bonne situation est synonyme de « belle vie ».
On ne croit pas qu’on « existe parce qu’on pense ».
On ne croit pas que c’est normal de souffrir et qu’il faut  l’ignorer, voir ailleurs et faire semblant de ne pas souffrir.

Nooon …

On ne croit plus les premiers hommes étaient des sous-hommes et que les animaux sont « inférieurs » à l’Homme.

On ne croit plus que la planète est le terrain de jeu des humains.
On ne croit plus qu’être un homme c’est « ceci » et être une femme c’est « cela ».

On ne croit plus qu’avoir une belle voiture, c’est avoir de la valeur.

On ne croit plus que le progrès et la science sont « notre planche de salut ».

Et aujourd’hui :
On ne croit pas qu’être « généreux et responsable », c’est dissimuler son visage, rester chez soi plutôt qu’en soi, et ne plus avoir de contact avec ses aïeux.

Nooon …

* * * *

Alors pour ces moments si particuliers, souhaitons à tous ceux qui « y croient » encore, de ne plus y croire.

Souhaitons qu’ils découvrent que le plus grand des virus, c’est celui de la peur et mieux encore ce qu’il y a derrière la peur.

Et souhaitons à toutes et à tous, de reconnaître dès maintenant (pourquoi attendre ?) que le seul moment dans lequel on est en Paix, le seul moment qui crée la vraie Joie et dans lequel s’exprime le véritable Amour, c’est le présent.

Tchin !