Choisir la Paix.

C’est choisir ce qui est.
C’est choisir la liberté.

Ces choix sont en fait un seul et même choix
Et vous savez maintenant lequel.

Et il implique un renoncement.

Selon l’égo, un renoncement implique automatiquement un prix à payer. Il accompagne donc l’idée du renoncement avec de la peur. La peur de ne plus être ce que l’on croit être.
Mais renoncer, c’est simplement aller au-delà de la peur et répondre à l’appel le plus profond et le plus vrai en soi.

On laisse juste tomber tout ce qui nous pèse, tout ce qui crée la souffrance. Le seul qui croit que « ça lui coûte », c’est le personnage.

Il n’y a pas véritablement de « prix » à payer. Il n’y a pas de nouvelle souffrance. Juste un sentiment de manque – passager – peut être.

Et ce que l’on gagne alors n’a pas de prix.

* * * *

Que voulons-nous, nous les humains ?

Mais d’abord cette question :

Que veulent les animaux ? (Le repère)

Manger, dormir et survivre.
Et cela suffit à leur bonheur. Ce bonheur, c’est le Bonheur.
Ce n’est pas une « idée du bonheur ».
C’est la Vie.

Le plus souvent, ils le veulent sans en être conscient.

Certes les prédateurs ont un gros coup de stress lorsqu’ils chassent, et les proies aussi, lorsqu’elles sont chassées.
Certes il y a des rivalités qui émanent du principe de la sélection naturelle mais cela ne dure pas longtemps. Il y a certes quelques challenger ou d’anciens dominants qui passent parfois « à la trappe ».
Une petite « bagarre » et on passe à autre chose.

Mais le reste du temps, ils sont en paix, ils ne sont pas « stressés ».
Ils font ce qu’ils ont à faire sans se poser de question.
Et tout va bien tant qu’ils mangent à leur faim et qu’ils sont en sécurité au moment de dormir.

Et que veulent les humains ?

Certains veulent s’amuser.
Certains veulent s’enivrer de plaisir.
Certains recherche « le grand amour », d’autres des « relations d’un soir ».
Certains veulent une belle voiture.
D’autres veulent changer la société.
Certains veulent que leurs enfants soient comme eux ou différents d’eux.

…

Mais si on creuse la question.
Si VOUS creusez la question.

Au fond.

Que voulez-vous ?

Être heureux ?

Le problème c’est que le plus souvent « le bonheur » tel qu’on le conçoit, passe par une condition ou même plusieurs conditions.
La condition, c’est que la liste des vœux soit exaucée.

Il y a des « modes d’emploi » du bonheur plein les librairies.

Mais ils ne fonctionnent pas, pour la plupart d’entre eux.
Ils proposent : « la meilleure version de vous-même », Et c’est en fait une « autre » version.
Alors que la meilleure version de vous-même, c’est l’originale.
ils vous proposent de vous déguiser, alors qu’il faut au contraire se découvrir.

Ils proposent des outils et des méthodes plus ou moins « magiques ».
Parfois une prise de conscience peut en jaillir.
Mais le plus souvent, « les méthodes » ont une finalité égotique : cela commence par : « Vous méritez plus que ça », ça continue par : « Vous êtes unique, vous êtes extraordinaire (mais les autres ne le savent pas) », ça se poursuit par « Recentrez-vous sur vous et vos besoins ». Quels besoins ?

Et ça finit par « Vous allez enfin être reconnu et apprécié et obtenir ce que vous méritez. »

Ça finit par l’égo.


Et alors, forcément, on repart pour un tour, et quelque temps plus tard, on va tester une nouvelle technique, on va se rapprocher d’un autre gourou.

On consomme de l’illusion.

* * * *

L’intention devrait être : « Je ne veux plus souffrir ».
Et trop souvent, on remplace « Je ne veux plus souffrir » par « Je veux être heureux ».
Quel bonheur ? Le plus souvent une nouvelle illusion, un nouveau rêve. Une nouvelle déception.

* * * *

Pourtant il existe quelques irréductibles humains qui voient au-delà de « ces faux bonheur ».

Ils ont souvent fait « le tour de la question », ils ont expérimenté, ils ont vécu ils se sont « plantés », ils se sont relevés, ils ont espéré, et ce sont « replantés ».

Et ils ont dit un jour :
« Assez de ces hauts et de ces bas. Assez de ce bonheur et ce malheur. 
Assez de cette illusion.
Je veux la paix.
Maintenant. »

* * * *

« Je dis oui à la Paix.
Je dis non à la souffrance. »