Dans cet article nous allons voir qu’accepter sa nature animale est un moyen d’accéder à la conscience.
Qu’en reconnaissant que nous avons oublié notre véritable nature et la nature telle qu’elle est, on a conféré au mental tous les pouvoirs, et ainsi on est tombé dans les pièges de l’égo qui créent automatiquement toutes sorte de souffrances psychologiques
L’homme, est un « être de la nature ».
Ici, nous appelons l’homme : l’humain.
C’est l’une des formes d’incarnation possible dans le monde vivant.
Dans la nature, sont présents et vivent toutes sortent d’êtres.
Et il y a ce qui se rapproche le plus de l’humain : l’animal
Animal … que l’humain a été, jusqu’à ce qu’il se considère comme un « être à part » (supérieur).
Selon l’humain, il y aurait les plantes, les animaux … et il y a « l’Homme » (avec un grand H).
Une conception bien pratique pour justifier bien des choses.
Sauf qu’en faisant cela, l’humain n’est pas dans le vrai.
Et disons-le « tout de go », il en paie les frais… qu’il refacture le plus souvent « aux autres » tout en s’endettant lui même.
Certains animaux ont cela de particulier qu’ils ont un cerveau.
Qu’il pèse 1 gramme ou 7 kg, il ne sert qu’à cela. Il a été conçu pour cela :
Trouver des solutions pour survivre dans ce monde dans lequel tout être vivant doit se battre pour sa survie et la survie de son espèce.
Voilà à quoi sert le cerveau.
Voilà la raison pour laquelle il est apparue, il s’est développé, il existe.
Voilà sa mission originelle.
Le cerveau n’a donc au départ que cet objectif :
Assurer au mieux la survie du corps et de l’espèce.
Car derrière le cerveau, il y a l’instinct de survie.
C’est l’instinct de survie qui a demandé au cerveau de développer des compétences qui pouvaient assurer au corps le plus de chance de survie.
À noter que certains êtres vivants n’ont pas de cerveau et vivent très longtemps.
Certaines bactéries vivraient plus de 500.000 ans.
Des séquoia ou des châtaigniers ont dépassé les 3.500 ans d’existence en ce monde.
Donc le cerveau n’est pas une garantie de longévité disons-le tout de suite.
Cependant, il l’est souvent parmi les animaux. Dont l’humain fait partie.
Pour simplifier, appelons les êtres dotés d’un cerveau, les animaux.
La survie est la préoccupation qui est à l’origine de la plupart des occupations des animaux même les plus légères et les plus agréables.
L’instinct de survie dit au corps, au travers du cerveau et du système nerveux (qui est aussi une forme de cerveau) :
- « Chasse »
- « Mange »
- « Bois »
- « Dors »
- « Protège-toi » et « protège les tiens »
- « Procrée »
On sait pourquoi.
Mais il lui dit aussi :
- « Amuse-toi »
- « Observe »
- « Sois-séduisant »
- « Sois fraternel »
Parce que :
– S’amuser permet de progresser dans la maîtrise du corps donc d’être plus performant
– Observer ses aînés ou son environnement permet de gagner en autonomie.
– Être séduisant permet d’avoir plus de chances de procréer.
– Être fraternel permet de renforcer l’unité et donc la force du groupe.
Et tout cela est bon pour la survie et pour la préservation de l’espèce.
Il est très important de comprendre quelle est la fonction du cerveau.
Le cerveau ne s’est pas développé pour qu’on sache « qui on est ».
Ni pour penser ou rêver.
Ce sont là des moyens.
Non la fonction du cerveau, c’est la survie du corps et de l’espèce.
Tous les mécanismes automatiques du cerveau, du mental ont été conçus dans cet unique objectif.
Ne l’oubliez jamais.
Les animaux ne l’ont pas oublié (parce qu’ils n’y pensent pas tout simplement)… et ils s’en portent bien.
Parce qu’on pourrait avoir tendance à l’oublier… Ou à croire autre chose.
Parce que tous les problèmes de l’humain partent de là :
Croire que le cerveau est capable de tout expliquer.
Croire que par le raisonnement, on peut accéder au Bonheur.
C’est tout le contraire.
Être dans le mental, le suivre, lui faire confiance pour tout… C’est rester dans un état permanent de tension. Mais surtout c’est être coupé de sa nature divine, de l’Amour.
Alors, lorsque vous doutez, lorsque vous ressentez un profond malaise, un déséquilibre émotionnel, une souffrance psychologique, de la colère …
Posez-vous la question :
Un animal se rendrait-il malade pour ça ?
(Je parle bien de souffrance psychologique car un animal, s’il ingurgite un produit toxique, tout comme l’humain, aura de grande chance de « s’en rendre malade ».)
Si vous répondez : « non, parce qu’ils sont bêtes »… Cherchez encore, cherchez plus loin. Lâchez tous les a priori, toutes les croyances telles que « l’être humain est supérieur ou un élu »…
Répondez simplement par oui ou par non
Et si la réponse à cette question est NON, sans objection et sans justification à cela…
alors c’est que vous êtes dans l’égo.
Vous êtes dans une croyance.
Dans la non-acceptation de ce qui est.
Identifiez alors la croyance.
Et lâchez-là.